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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 16:23

LA METHODE RAPIDOLANGUE

 

On la disait enterrée, hors du circuit, inutilisable et inutilisée. Elle continue à être enseignée au Cameroun. Elle est de nouveau demandée et utilisée au Gabon par les anciens enseignants en langues nationales.

Il ne s'agit pas de manuels d'apprentisage mais d'une méthode d'apprentissage qui débute en classe de maternelles et qui conduit jusqu'aux classes de 4e et de 3e.

a) Comparable à l'origine à la méthode ASSIMIL bien connue, elle fait appel d'une manière progressive, au vocabulaire de base, c'est-à-dire, au vocabulaire usuel tel qu'il a été répertorié par les enquêtes statistiques et progresse avec les années.

b) Contrairement à la méthode ASSIMIL, elle utilise des exercices de répétition, de substitution et de transformation, autrement plus nombreux que dans ASSIMIL sans peine... pour une assimilation complète.

c) Si la méthode ASSIMIL a été créée pour le SWAHILI sous le vocable SWAHILI SANS PEINE, pourquoi ne pourrait-on pas avoir un RAPIDOLANGUE SANS PEINE.

Ajoutons que ASSIMIL met à la disposition des voyageurs des livres de poche en lingala, wolof et zulu. Alors, ayons confiance et revenons à nos langues, la demande existe toujours et le RAPIDOLANGUE est la seule méthode écrite pour 9 langues gabonaises depuis 1996. Nous encourageons les enseignants qui profitent des principes énoncés dans les RAPIDOLANGUES pour leur propre manuel. BRAVO et CONTINUEZ !

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 10:13

Le monde de l'Education ne bouge pas assez vite. Rappel : l'apprentissage d'une langue se fait entre 3 ans et 7 ans. La France vient d'introduire l'apprentissage de l'anglais au primaire. Et pourquoi pas en MATERNELLE ? La France aura toujours une longueur de retard à ce sujet et n'en a aucune honte ! Elle vient encore de prôner la relance de la LANGUE FRANCAISE dans la FRANCOPHONIE : "la langue que nous avons en commun" mais elle n'en donne pas les moyens. Voir intervention de François HOLLANDE à Kinshasa, le 13 octobre 2012.

Le Président du Gabon, Ali BONGO ONDIMBA veut introduire l'anglais en primaire, au Gabon. On crie "haro sur le baudet". Mais pourquoi ? Si une langue nouvelle doit être apprise, c'est dès la maternelle. Le Président du GABON a parfaitement raison. Et cela ne doit pas être considéré ni comme une copie du Rwanda qui s'est délibérément tourné vers le Commonwealth et ni comme une intervention politique. Est-ce que le RWANDA était présent à Kinshasa à la dernière rencontre de la Francophonie ?

Bravo, M. le Président ! Mais pourquoi n'avoir pas autorisé la même démarche pour nos LANGUES GABONAISES qui sont en train de disparaître ? En particulier les neuf les plus usitées, comme annoncé par la Fondation Raponda-Walker dans son S.O.S. de juin 1995, à la rencontre des enseignants à l'Institution Immaculée Conception, initiée par la Directrice, la Sr Izabete. Le GABON a reculé à grands pas sur ce terrain. Quel dommage !

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 11:04

LA DISPARITION DE NOS LANGUES EST-ELLE PROGRAMMEE ?

C'est le titre de mon dernier article publié cette semaine au Gabon, dans la revue GABON-MAGAZINE : 1er juin 2012.

On peut se le procurer dans toutes les bonnes librairies.

Voici quelques extraits :

A l’aube des Indépendances, le Gabon a raté le coche alors que la plupart des pays francophones faisaient le choix de ses langues nationales.

Le Sénégal opta pour 6 langues nationales (le diola, le malinké, le poular, le sérère, le soninké, le wolof), la RDC (République Démocratique du Congo) pour 4 (le kikongo, le lingala, le swahili et le tshiluba), le Congo-Brazza pour 3 (le lingala, le swahili et le kituba). Par contre, le Centrafrique qui dispose d’une langue véhiculaire autre que le français, le sango, malgré les tentatives d’une écriture officielle, n’a jamais pu l’introduire dans le système éducatif.

écrivait récemment : « Plus de la moitié des personnes dans le monde, peut-être les 2/3 sont bilingues. » (Art. The future of English as a world language, Sydney, janvier 2000, p. 4) Et d’ajouter : « Selon les meilleures estimations, il y a quelque 6 500 langues dans le monde actuellement. La moitié disparaîtra au cours de notre siècle. » (id p. 1) D’après lui, « il y aurait près de 50 langues qui n’ont qu’un seul locuteur, 473 ont moins de 10 locuteurs, 500 ont moins de 100 locuteurs, 1 500 ont moins de 1 000 locuteurs et plus de 3 000 n’ont guère plus de 1 000 locuteurs. Il termine en disant qu’une langue qui n’aurait pas 100 000 locuteurs – et ce n’est pas un chiffre énorme -, et personne pour la transmettre aux enfants, est appelée à disparaître tôt ou tard. » (art. cité, Sydney 2000, p. 1)

CRYSTAL David, professeur honoraire de linguistique à l’Université de Wales, auteur de nombreux ouvrages et articles sur les langues.

SIL : autrefois Summer Institute of Linguistics, actuellement reconnue comme la Société Internationale de Linguistique, travaille dans le monde entier. Elle a codifié près de 2.000 langages dans le monde mais en a répertorié 6 909. Statistiques de 2009 (L’Ethnologue de la SIL : www.ethnologue.com).


Au Sénégal, le wolof est la langue maternelle de 36 % de la population, mais la langue véhiculaire de 90 %).

Le sango tout comme le français, est parlé par l’ensemble de la population. Tous les deux sont reconnus comme langues officielles, mais l’usage a consacré le français comme langue écrite et le sango comme langue orale. Le sango en langue officielle est rejeté par les simples lecteurs et les auteurs, se refusant à écrire en langage scientifique, comme me l’avouait un professeur de linguistique de l’Université de Bangui en 2001, préférant les propositions du Rapidolangue.

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 10:53

Il était temps. Jusqu'en 2002, les enseignants en langues gabonaises organisaient chaque année des activités culturelles où intervenaient poésies, sketches en langues et ballets, en présence des parents rapidement émus en entendant leurs enfants s'exprimer dans leurs langues. Ils avaient à leur usage, le manuel RAPIDOLANGUE dans les langues suivantes : 1er volume : fang, inzebi, lembaama, omyènè et yipunu ; 2e volume : ghetsogho, ikota, téké et civili.

Un show vient d'être organisé au début de ce mois de mai 2012, au collège Bessieux, lors de la 3e édition des rencontres culturelles de la jeunesse, nous fait savoir GABONECO, à l'initiative du Département des Langues Nationales du Gabon (DLNG).

L'auteur de l'article de Gaboneco d'ajouter que l'avenir de nos langues est entre les mains de la jeunesse et des enseignants "bénévoles". Je me permets de conclure, comme je l'ai fait maintes et maintes fois, qu'il ne manque plus que la volonté politique pour que nos langues soient sauvées.


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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 12:15

Dès la journée internationale de la Francophonie, le 20 mars dernier, il était question de la revalorisation de nos langues locales. Le discours du Ministre de l'Education Nationale gabonaise fait foi de l'engagement de l'Etat dans ce sens lorsqu'il a rappelé l'article de la Constitution.

Lors de la JOURNEE DES ENSEIGNANTS du Gabon, il a pointé les futures orientations du GABON EMERGENT. Nous n'allons retenir que l'un ou l'autre point de son intervention, faite le 27 avril 2012 :

Paradigmes majeurs de la stratégie éducative nationale :

 
a) Introduire les langues nationales dans les curricula ;

b) Introduire l’anglais dès le Primaire et une deuxième langue étrangère dès la sixième, choisie entre l’espagnol, l’allemand, l’arabe, le russe, le mandarin, le swahili et le portugais...

Nous demandions l'introduction de nos langues locales dans l'enseignement. Aucune n'apparaît dans ce futur univers.

Nous avons signalé maintes et maintes fois, que l'apprentissage d'une langue se fait entre 3 et 7/8 ans d'après les linguistes sérieux. L'anglais est introduit dès le primaire, mais non dans le pré-primaire. Quel dommage !

Nous avons parlé de l'importance du swahili dans notre article : LA DISPARITION DE NOS LANGUES EST-ELLE PROGRAMMEE ? publié dans GABON MAGAZINE n° 17 d'avril 2012. Pour notre région, nous aurions pensé davantage au Lingala qui commence à prendre de l'importance ou le Beti plus au nord.

Mais toujours rien en vue à l'horizon pour l'enseignement de nos langues en primaire et maternelle, comme nous l'avons déjà fait (en 2000-2002). TOUJOURS PAS DE VOLONTE POLITIQUE à ce sujet. PLACE A L'INITIATIVE PRIVEE !!! Continuons comme nous l'avons fait avec la Fondation Raponda-Walker depuis 1995 et comme le fait Cédric et tous ses amis, dans PARLONS NOS LANGUES.

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 16:09

Plutôt que d'écrire un nouvel article sur ce sujet, je préfère exploiter un article qui est paru le 22 février 2012 au Gabon.

"Le Gabon a marqué ce mardi 21 février un arrêt pour célébrer, sous la houlette du ministère de l’Education nationale, la Journée de la langue maternelle dans les différents établissements scolaires, a constaté un correspondant de l’agence Xinhua à Libreville...

“Il est important désormais d’orienter nos langues maternelles vers leur modernisation et leur utilisation dans le système éducatif gabonais”, a expliqué Charlemh Nziègui, universitaire.

Le Gabon, qui compte plus d’une centaine de langues maternelles (NDLA, on reconnaît 62 parlers répertoriés par le professeur Kwenzi-Mikala), pense faire de cette richesse traditionnelle une promotion qui d’ailleurs montre ses fruits par son enseignement dans certaines écoles primaires.
 
En tous cas, les autorités gabonaises ont très tôt compris le rôle et la place de la langue maternelle dans le développement d’une société."

En savoir plus: http://www.bdpmodwoam.org/articles/2012/02/22/gabon-la-promotion-des-langues-maternelles-dans-les-etablissements-scolaires/

Je me permets de citer cet article, l'un de plus, sur la promotion de nos langues nationales. Depuis l'expérience lancée en 1995/1996 par l'IIC et la Fondation Raponda-Walker, prolongée au départ de l'initiateur, Jacques Hubert, puis stoppée par manque de financement, des enseignants de langues ont repris à leur manière le flambeau dans l'un ou l'autre établissement (vérification faite en avril 2011). Reprenant la méthode Rapidolangue, ils l'ont exploitée en composant leur propre manuel et proposant une seule langue, leur langue maternelle. Excellente initiative qui risque d'avorter si aucune volonté politique ne se dessine à l'horizon.

Ne baissons pas les bras ! Chaque langue maternelle a droit de cité et vivra avec ceux qui l'apprendront et la transmettront autour d'eux avant qu'il ne soit trop tard !

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 09:44

ENFANTS BILINGUES ET MULTILINGUES

Le problème du bilinguisme est-il un problème ? Notre société devient multilingue. Il n'est qu'à regarder autour de soi pour s'en rendre compte. De plus en plus d'enfants sont appelés à parler non seulement leur langue maternelle (qui peut être une langue internationale tout comme une langue locale), mais aussi d'autres langues telles que l'anglais, l'espagnol, l'allemand et le russe (les plus demandées dans notre monde occidental).

A cela, s'ajoutent en Afrique, la connaissance du chinois ou du coréen. Alors, que faut-il en penser ?

Ceux qui veulent faire leurs études en France ou au Canada, ont besoin du français. Ceux qui vont en Afrique du Sud apprennent l'anglais. Il est évident qu'une langue internationale - l'anglais étant privilégié de nos jours -, ou même deux ouvrent davantage de portes aux pays émergents.

D'où l'inquiétude des parents d'enfants bilingues ou multilingues. L'une de mes jeunes élèves polonaises en langue française, ayant dû s'expatrier pour suivre ses parents, est confrontée à deux nouveaux apprentissages dans son école : l'allemand (ou plus exactement, l'autrichien) la langue environnementale et l'anglais, langue étudiée dans sa nouvelle école primaire? en concomitance avec l'allemand. Ce qui va lui faire 4 langues à l'âge de six ans. Faut-il s'en affoler ? L'avenir le dira, mais ce que pensent les parents, c'est que cette situation sera une richesse pour elle et je ne suis pas loin de le croire également, compte tenu de mon expérience africaine de 35 ans où les enfants côtoient nombre de dialectes sans relation aucune.

D'après une étude canadienne récente, les enfants bilingues ou multilingues ont plus de facilité pour accomplir plusieurs tâches à la fois. Deux psychologues de l'université York de Toronto (Canada) concluent que le fait de parler deux langues (ndla : ou plus) augmentent les capacités de l'enfant à mener plusieurs activités de front. 104 enfants de 6 ans ont été testés (anglais-français, anglais-espagnol, anglais-chinois). On a remarqué des lacunes de vocabulaire parmi les enfants qui ne pratiquaient pas l'anglais comme langue maternelle. Quant aux autres, habitués à entendre plusieurs langues à la fois, les tests n'ont été qu'un jeu.

Alors, aidons nos enfants à apprendre plusieurs langues dès le jeune âge, en sachant que l'âge idéal - d'après les experts -, pour l'apprentissage d'une langue est entre 3 et 7 ans.

(Le Figaro du 4/4/2012, d'après Caroline Piquet)

 

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 09:23

Le 20 mars 2012, Le Ministre délégué gabonais, aux Affaires étrangères en charge de la Francophonie fait une déclaration de bonne intention (une de plus) en faveur des langues nationales.

En cette 42e journée de la Francophonie, sous le thème : "Le français est une chance !", il s'empresse d'ajouter, ainsi que nos langues locales : 

"Que cette 42ème journée de la francophonie nous donne l'occasion de valoriser non seulement la langue française, mais également nos langues nationales." 

L'OIF prône la diversité culturelle, ce à quoi la France s'oppose toujours puisqu'elle vient de réduire à 19 le nombre de langues étrangères (nationales ou locales) en option au futur baccalauréat.

La Constitution gabonaise a demandé l'étude des langues locales dans le système éducatif gabonais. Depuis des années, tous les acteurs concernés, depuis l'Education Nationale et les enseignants en langues, en passant par l'Ecole Normale Supérieure et l'Institut pédagogique national, n'attendent qu'une décision politique pour commencer.

La Fondation Raponda-Walker n'a pas attendu cette décision et a pris position en 1995, en lançant son fameux SOS en mars, au site mythique de l'Institution Immaculée Conception et publiait son premier manuel d'apprentissage des cinq langues les plus répandues au Gabon (voir les statistiques officielles de 1993), à savoir (par ordre alphabétique) : fang, inzebi, lembaama, omyènè et yipunu.

Qu'en est-il aujourd'hui ? Je vous renvoie à mn article intitulé "La disparition de nos langues est-elle programmée ?" dans le n° 17 de Gabon-Magazine, avril 2012. (en vente dans toutes les librairies à Libreville)

Nous en reparlerons!

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 17:04

Les langues officielles des pays organisateurs : le français au Gabon, l'espagnol en Guinée Equatoriale. Compte-tenu de la participation de pays anglophones, l'anglais fera partie des langues officielles de la CAN 2012.

A deux jours de la Finale de cette CAN, le beau rêve  de voir nos langues africaines faire leur apparition s'est envolé Il fut une époque où l'on avait tablé sur le swahili, la langue véhiculaire de la Zambie, comme langue en usage chez les Bantu de l'Afrique, car elle couvre tout le territoire zambien. Elle avait tout pour elle : des dictionnaires, des grammaires et des enseignants. Bien qu'elle s'étende sur de nombreux pays, elle n'a pas atteint les berges de l'Atlantique. Quel dommage !

Quant à la langue en Côte d'Ivoire où règnent près de 70 parlers, même si le baoulé avec près de 4 millions de locuteurs et le bété avec plus de 3 millions auraient pu prétendre à cet honneur, ces langues ne sont pas sorties du périmètre ivoirien.

Seul recours possible, les langues internationales : français, anglais et espagnol. D'ailleurs, les officiels qui ont dû jongler avec le français au Gabon et l'espagnol en Guinée Equatoriale ont pu se rendre compte de la difficulté de la communication durant la CAN.

Cela n'a pas empêché l'humour de régner durant cette compétition continentale : yes, we can ! Très cher, veux-tu être ma CANE (CAN) ? Et madame d'ajouter : "Marque-moi un but !"

Dommage que les Gabonais, éliminés en quarts de finale, aient quelque peu boudés les stades. Hélas, le meilleur joueur gabonais du moment, Pierre-Emerick AUBAMEYANG, dixit Daniel Cousin, a malheureusement raté son pénalty, privant le Gabon d'une victoire méritée.

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 15:06

Yvan AMAR, journaliste à RFI internationale, vient d'interroger Ernest MARCHAL, inspecteur de l'Education Nationale à TAHITI.

Quelle est votre langue maternelle ? Le français étant la langue officielle, j'ai commencé à parler le français dès le plus jeune âge. Mais, je me suis mis à l'étude du tahitien et actuellement, je suis responsable au Ministère de l'Education Nationale, de l'enseignement des langues polynésiennes, dont le tahitien, langue parlée de Tahiti (île et ville), mais aussi comprise dans tout l'Archipel de la Société.

 

Est-ce que le tahiien est écrit ? Oui.

Est-il enseigné ? Notre souhait : que tout le primaire se fasse en langue tahitienne.

Quelle est l'écriture du tahitien? A l'origine, proposé par les Missionnaires anglais (Missionary Society), il utilise comme base, l'alphabet latin et y ajoute des signes diacritiques. Par exemple, l'accent circonflexe pour indiquer une syllabe longue. Cependant, il faut noter une difficulté importante : plusieurs signes, suivant les auteurs, sont en usage pour indiquer un "coup de glotte", spécial à la langue tahitienne.

Cet article ne fait qu'indiquer quelques points de l'interview de Ernest Marchal, ce mardi 24 janvier 2012 à 14 h 10 (heure de Paris). Il est donc possible de le retrouver en podcast sur RFI.fr, dans la DANSE DES MOTS.

Remarque : les Polynésiens sont des Français. Espérons qu'ils ne suivront pas l'exemple de Madagascar qui, pendant des années, a fait enseigner le malgache à l'école primaire et il n'est pas rare de rencontrer des Malgaches incapables de se "débrouiller" en français, à l'international.

Comme en Afrique, le "tahitien" est une langue menacée. Sa chance : la publication d'ouvrages, malheureusement peu nombreux, en langue tahitienne ou polynésienne.


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