28 juin 2006
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Dans une ethnie, les Mitshogo, le père de famille initie son fils aux valeurs du clan et lui confie les reliques des ancêtres.
Mais l'appel de Dieu est le plus fort et le fils rentre au grand séminaire et devient prêtre. Pour sa première messe, il décide d'aller la dire dans la paroisse de sa famille. Entre temps, il avait appris que cette dernière le considérait comme un traître et qu'il ne pouvait pratiquer à la fois la religion traditionnelle et la religion catholique. Il prenait donc des risques en allant chez lui.
Devant les menaces voilées, il avertit la gendarmerie nationale à laquelle il avait donné le nom de ceux qui lui en voulaient à mort : son père, sa mère, ses oncles maternels (ethnie matrilinéaire). Effectivement, après sa première messe, il sera empoisonné, mais son corps respecté. Les gendarmes font leur devoir et arrêtent les membres de la famille coupables de cette mort.
Quelque six mois après, on les libère, car les gendarmes ont appris qu'eux-mêmes étaient menacés par les féticheurs s'ils continuaient à les garder prisonniers.
Evénement d'une dizaine d'années. Et pourtant des meurtres rituels se perpétuent encore.
Mais l'appel de Dieu est le plus fort et le fils rentre au grand séminaire et devient prêtre. Pour sa première messe, il décide d'aller la dire dans la paroisse de sa famille. Entre temps, il avait appris que cette dernière le considérait comme un traître et qu'il ne pouvait pratiquer à la fois la religion traditionnelle et la religion catholique. Il prenait donc des risques en allant chez lui.
Devant les menaces voilées, il avertit la gendarmerie nationale à laquelle il avait donné le nom de ceux qui lui en voulaient à mort : son père, sa mère, ses oncles maternels (ethnie matrilinéaire). Effectivement, après sa première messe, il sera empoisonné, mais son corps respecté. Les gendarmes font leur devoir et arrêtent les membres de la famille coupables de cette mort.
Quelque six mois après, on les libère, car les gendarmes ont appris qu'eux-mêmes étaient menacés par les féticheurs s'ils continuaient à les garder prisonniers.
Evénement d'une dizaine d'années. Et pourtant des meurtres rituels se perpétuent encore.
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